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Si vous avez déjà entendu parler du Bitcoin et des cryptomonnaies, le mot "blockchain" vous est peut-être familier. Pourtant, de prime abord, ce concept peut être assez flou. À moins d'être un développeur aguerri ou un prodige du Web3, vous vous demandez peut-être ce qu'est exactement une blockchain ou "chaîne de blocs". Dans cet article, nous vous expliquerons de la façon la plus claire possible le fonctionnement et l'utilité de la blockchain.

Nous structurerons ce guide en plusieurs parties :
Commençons notre voyage en 1991, lorsque les scientifiques Stuart Haber et W. Scott Stornetta ont proposé une méthode innovante pour prévenir la contrefaçon de documents numériques. En utilisant la cryptographie, ils ont esquissé la structure de ce que nous connaissons aujourd'hui comme la chaîne de blocs.
En 2004, Hal Finney, un développeur de logiciels reconnu et un activiste de la cryptographie, a conçu un système de Preuve de travail réutilisable (RPoW, pour ses initiales en anglais). Il permettait le transfert de tokens numériques sans la nécessité d'intermédiaires. Plus tard, Finney est devenu la première personne à recevoir une transaction via le réseau Bitcoin.
Et c'est en octobre 2008, qu'une entité inconnue opérant sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto a publié le livre blanc de Bitcoin, la première cryptomonnaie basée sur la technologie blockchain. Cependant, ce n'est qu'en 2009 que cette technologie a pris vie, lorsque Nakamoto effectue la toute première transaction Bitcoin, générant ainsi le premier bloc de l'histoire de l'humanité. Depuis lors, le Bitcoin a utilisé la blockchain comme un livre de comptes décentralisé pour enregistrer les transactions de cryptomonnaies.
La technologie blockchain, également connue sous le nom de chaîne de blocs, est un système décentralisé qui facilite l'enregistrement des transactions et le suivi des actifs sur un réseau. En termes simples, c'est comme un livre de comptes public qu'il est impossible d'altérer. Imaginez que vous jouez à un jeu de société avec des ami(e)s. Chaque fois que quelqu'un fait un mouvement, tout le monde le note au stylo indélébile. De cette façon, si quelqu'un essaie de tricher, tout le monde peut le vérifier dans ses notes. C'est essentiellement ce que fait la blockchain.
Chaque bloc dans la chaîne contient des données ou des informations. Et chaque bloc est lié au précédent, créant une chaîne ininterrompue. Cette structure garantit la sécurité et la transparence de chaque enregistrement. En effet, aucun participant ne peut modifier, falsifier ou supprimer une transaction une fois qu'elle est enregistrée dans le livre de comptes partagé.
Chaque “bloc” est comme une page de ce livre de comptes. Quand on a fini de remplir une page, on passe à la suivante. Cependant, on conserve une référence à la page précédente pour que tout reste connecté. C'est ainsi que se forme la “chaîne” de blocs, d'où vient son nom.
Pour que vous puissiez visualiser cette idée, regardez l'image ci-dessous et imaginez que chaque maillon représente l'un des blocs de la blockchain :

La blockchain est surtout connue pour sa première et grande application : le mouvement et l'utilisation des cryptomonnaies, comme le Bitcoin. Chaque fois que quelqu'un achète ou vend du Bitcoin, la blockchain enregistre la transaction. Ainsi, tout le monde peut voir qui a acheté ou vendu du Bitcoin. Cependant, on ne peut pas nécessairement savoir qui sont ces personnes, car les transactions sont liées à des adresses et pas à des noms.
Contrairement aux bases de données traditionnelles, la blockchain est décentralisée. Au lieu d'être stockée sur un seul serveur, elle stocke les informations dans différents nœuds à travers le monde, ce qui empêche une seule entité d'avoir un contrôle total sur elle. Ainsi, elle protège les informations en cas d'erreur ou de tentative de piratage de cette entité.
La technologie blockchain garantit que les informations ou les transactions ajoutées ne puissent être ni altérées ni supprimées. Elle assure ainsi un enregistrement à la fois sécurisé et immuable. De plus, une fois qu'elles sont ajoutées, ces données deviennent permanentes.
Voyons à présent les caractéristiques de cette technologie.
Les caractéristiques fondamentales de la blockchain sont les suivantes :
La dénomination "chaîne de blocs" est assez simple à comprendre. En fait, les informations forment des blocs, qui sont reliés entre eux. Ces blocs sont donc en quelque sorte "enchaînés" et forment une "chaîne". La cryptographie fait en sorte que les blocs soient reliés. Elle garantit également qu'ils soit impossible d'altérer les informations contenues dans ces blocs. Toutefois, cette immuabilité peut différer selon les situations, puisque pour certaines cryptomonnaies, il est possible d'effectuer des échanges.

On peut classer la technologie blockchain de différentes manières. Pour comprendre les principes fondamentaux, nous allons les catégoriser en fonction de l'accès aux données et des permissions accordées aux utilisateurs. Ces catégories offrent des solutions adaptées à différents besoins et contextes.
Nous pouvons identifier trois principaux types de blockchain :
On peut classer les blockchains en deux catégories : autorisées ou sans permission.
La blockchain fonctionne à travers un réseau de nœuds qui sont des dispositifs (comme des ordinateurs, des mobiles, etc.). Ils se connectent au réseau et contribuent à son fonctionnement. Chaque nœud possède une copie de la base de données qui est constamment mise à jour avec les nouvelles transactions effectuées sur le réseau. Pour qu'une transaction soit valide, elle doit être vérifiée par la majorité des nœuds. Elle suit un mécanisme de consensus qui empêche toute fraude ou erreur.
Une fois vérifiée, la transaction est ajoutée à un bloc qui est fermé et diffusé à tout le réseau. Cela crée un registre public et partagé de toutes les opérations qui ont eu lieu sur la blockchain. Pour illustrer cette idée avec un exemple, considérons le cas des cryptomonnaies. Supposons que nous voulons envoyer 1 bitcoin à un autre utilisateur :

La technologie blockchain utilise différents types d'algorithmes pour atteindre des consensus. Ceux-ci peuvent valider des blocs en minant avec de la puissance de calcul et du matériel, ou en bloquant des cryptomonnaies dans un contrat intelligent pour sécuriser le réseau. Les validateurs confirment les transactions et reçoivent une commission en retour.
Bitcoin, par exemple, utilise l'algorithme SHA-256 (Secure Hash Algorithm 256-bit). Cet algorithme de hachage garantit la sécurité des transactions. Chaque bloc de la chaîne a un “hash unique” ou “identifiant unique” généré par SHA-256, ce qui assure l'intégrité des informations stockées. Le reste des mineurs du réseau vérifie ensuite ces informations pour garantir qu'elles sont réelles, honnêtes et véridiques.
Les mineurs de blockchain résolvent des problèmes mathématiques complexes pour ajouter un nouveau bloc à la chaîne. Dans le cas de Bitcoin, ils utilisent l'algorithme SHA-256 pour trouver une valeur appelée "nonce". Lorsque l'on combine cette valeur avec d'autres données du bloc, elle produit un hash qui répond à certaines exigences. Ce processus, connu sous le nom de preuve de travail ou "Proof of Work (PoW)", garantit la sécurité et la décentralisation du réseau.
Les mineurs sont des participants du réseau qui ont pour objectif de résoudre le problème mathématique en question afin d'ajouter un nouveau bloc. En récompense de leurs efforts, ils reçoivent de nouvelles cryptomonnaies, ainsi que les frais de transaction. La concurrence entre les mineurs assure la validité des transactions et l'intégrité de la chaîne de blocs. De cette façon, les mineurs eux-mêmes sécurisent les réseaux du monde entier.
Nous continuons avec l'exemple précédent du transfert de cryptomonnaies de l'utilisateur A à l'utilisateur B. Pour cela, nous utiliserons un outil qui nous permet d'observer la transaction effectuée entre les deux comptes. Il est important de se rappeler que, lorsque nous visualisons une transaction, il est impossible de savoir qui a participé à cette transaction, à moins que nous connaissions l'identité de l'une des deux personnes. Par exemple, si l'un des comptes est le vôtre et que l'autre appartient à quelqu'un que vous connaissez. Ainsi, la blockchain fournit un certain anonymat, mais pas une confidentialité totale.
Si vous souhaitez visualiser des transactions qui sont en cours sur le réseau Bitcoin, vous pouvez le faire en visitant le site Blockchair (oui, avec un "R" à la fin, ce n'est pas une faute de frappe).

Scrollez vers le bas et cliquez sur la blockchain que vous souhaitez explorer. Dans ce cas, nous sélectionnerons la première option, qui est "Bitcoin".

Une fois que vous êtes dans l'explorateur Bitcoin, cliquez sur la flèche près du dernier bloc pour l'analyser.

Vous avez à présent accès aux informations de ce bloc. Vous pouvez immédiatement visualiser le hash de cette opération (encadré en rouge). Comme nous l'avons mentionné précédemment, ce hash est un numéro unique qui nous permet d'observer toutes les informations du bloc.

Si nous descendons un peu sur la page, nous avons accès aux transactions validées par les mineurs. En cliquant sur le hash de l'une des transactions, nous pourrons accéder à ses détails.

Sur cette page, nous avons accès à de nombreuses informations, telles que le statut de la transaction, les frais ou encore les destinataires.

“Ne faites pas confiance, vérifiez” : voici une phrase courante le monde des cryptomonnaies.
En effet, nous vous encourageons à comparer ce même hash de transaction sur d'autres explorateurs de blocs, par exemple :


Il existe de nombreuses alternatives d'explorateurs de blocs disponibles sur internet. En fin de compte, l'important est de comprendre leur fonctionnement afin de pouvoir sélectionner l'option qui vous semble la plus attrayante et la plus utile.
La blockchain est un type de technologie de registre distribué (DLT, pour son acronyme en anglais "Distributed Ledger Technology"). Ce terme englobe plusieurs technologies, y compris la blockchain. Ces technologies partagent la particularité de décentraliser et de distribuer l'enregistrement des données.
La blockchain organise les données en blocs qui sont chaînés de manière séquentielle et sécurisée. Chaque bloc contient un ensemble de transactions et un hash qui le relie au bloc précédent, créant ainsi une chaîne qu'il est impossible de modifier.
Il existe d'autres formes de DLT en plus de la blockchain. Un exemple est le Graphe Acyclique Dirigé (DAG, pour ses initiales en anglais "Directed Acyclic Graph"), qui élimine le besoin de blocs. Hedera Hashgraph en est un exemple. Une autre variante est Tangle, qui est utilisée dans des technologies comme IOTA.
En général, on appelle toutes les technologies utilisées par les cryptomonnaies "blockchain". Mais en réalité, ces technologies sont des DLTs, et pas seulement la blockchain, car il existe d'autres technologies différentes.
Pour mieux comprendre les blockchains, nous allons expliquer les caractéristiques des différents types de preuves utilisées par des blockchains comme Bitcoin, Ethereum et Solana.
La Proof of Work (PoW), ou preuve de travail, est un mécanisme de consensus qui garantit la sécurité du réseau blockchain grâce à la puissance brute des appareils. En effet, les appareils utilisés pour le minage doivent résoudre des calculs mathématiques complexes afin de confirmer les transactions sur le réseau. Ce protocole rend la tricherie très coûteuse, mais le processus est rentable si l'on agit avec honnêteté.
Il s'agit d'un procédé qui consomme beaucoup d'énergie. Par ailleurs, s'il offre une grande sécurité, sa scalabilité reste limitée.
Voici quelques exemples de blockchains qui utilisent le PoW : Bitcoin, Litecoin et Zcash.
La Preuve of Stake (PoS), ou preuve d'enjeu, est le mécanisme de consensus utilisé par de nombreuses cryptomonnaies. Contrairement à la Preuve de Travail (PoW), qui nécessite une grande quantité d'énergie pour valider les transactions, le PoS est une méthode nettement moins énergivore.
Dans ce système, les participants, connus comme validateurs, "misent" ou "stakent" une certaine quantité de leurs cryptomonnaies sur le réseau. Ils agissent ainsi comme une sorte de garantie ou de dépôt. On sélectionne au hasard les validateurs pour créer et confirmer les blocs sur le réseau.
Exemples de blockchains qui utilisent PoS : Ethereum, Binance Coin et Polkadot.
La Proof of Authority (PoA), ou preuve d'autorité, est un protocole de consensus conçu pour les réseaux blockchain privés, où il existe un haut niveau de confiance entre les participants. Contrairement à d'autres mécanismes, le PoA ne nécessite pas la résolution de problèmes complexes, comme dans la Preuve de Travail (PoW), ni la détention de cryptomonnaies en "staking", comme dans la Preuve d'Enjeu (PoS).
Dans le PoA, la validation des transactions est la responsabilité d'entités de confiance qui ont été préalablement autorisées, connues sous le nom de validateurs. On sélectionne ces validateurs en fonction de leur identité. Ils sont censés agir de manière honnête, car leur réputation est en jeu. Cette approche offre efficacité et évolutivité, ce qui la rend idéale pour les applications d'entreprise et les consortiums.
Il existe plusieurs blockchains qui mettent en œuvre le PoA, y compris Ethereum Clique, VeChain et des réseaux de test comme Kovan. Ce protocole se distingue par sa simplicité et sa rapidité. Cependant, son succès dépend de la confiance accordée aux validateurs sélectionnés, ce qui centralise tout le mécanisme.
La Proof of History (PoH), ou preuve d'histoire, est un algorithme révolutionnaire d'enregistrement temporel sur la blockchain. Elle vise à optimiser l'efficacité du consensus. Pour ce faire, elle utilise une fonction cryptographique connue sous le nom de Fonction de Retard Vérifiable (VDF) qui génère des horodatages pour chaque bloc sur la Blockchain.
Contrairement à d'autres protocoles, le PoH ne se concentre pas sur la validation des transactions. Elles se repose plutôt sur l'établissement de l'ordre chronologique des événements. Cette approche allège la charge de travail des nœuds en évitant la répétition de processus de consensus complexes pour confirmer la séquence temporelle.
Les blockchains qui utilisent le PoH agissent comme une sorte de notaire temporel. Elles fournissent un cachet de date fiable pour chaque transaction. Cet enregistrement historique améliore la sécurité et l'intégrité de la blockchain en facilitant la vérification des événements passés. De plus, en séparant l'horodatage du consensus, on obtient une plus grande efficacité dans la validation des transactions, ce qui accélère les performances du réseau.
Le PoH est parfois utilisé dans des projets comme Solana. Bien souvent, on combine cet algorithme avec d'autres mécanismes de consensus pour offrir une plateforme à haute performance.
“The Merge” est le terme utilisé pour décrire la transition complète d'Ethereum vers son système de consensus. Ethereum passe ainsi de la Preuve de Travail (PoW) à la Preuve d'Enjeu (PoS). Ce changement a été effectué le 15 septembre 2022. Depuis sa création, Ethereum a utilisé le PoW, mais a fusionné avec sa nouvelle couche de consensus PoS, connue sous le nom de “Beacon Chain”. Ce changement a éliminé le besoin de minage et a permis l'utilisation d'ETH en staking.

Au début, la Beacon Chain a été lancée indépendamment du réseau principal. Le réseau principal d'Ethereum, avec tous ses comptes, soldes, contrats intelligents et état de la chaîne de blocs, a continué d'être sécurisé par le mécanisme de PoW. En revanche, la Beacon Chain fonctionnait en parallèle en utilisant PoS.
L'événement, connu sous le nom de “The Merge”(la fusion), s'est produit lorsque ces deux systèmes se sont finalement unis. Ainsi, le PoW a été définitivement remplacé par le PoS. Cette étape a marqué le changement officiel vers la Beacon Chain comme moteur de production de blocs.
Vous vous demandez peut-être : pourquoi ce changement est-il si important ? Imaginez changer le moteur d'une voiture de F1 en plein milieu d'une course, sans même avoir besoin de l'arrêter. Plutôt impressionnant.
La technologie blockchain a révolutionné le monde numérique avec sa capacité à offrir transparence, sécurité et décentralisation. Bien qu'elle ait été initialement associée aux cryptomonnaies, son application s'est étendue à de nombreux secteurs. Dans cette partie, nous vous expliquerons à quoi peut servir la blockchain.
Les cryptomonnaies sont, sans aucun doute, l'application la plus connue de la technologie blockchain. Bitcoin, la première cryptomonnaie, a été créée en 2009 par une entité inconnue, cachée sous le pseudonyme de Satoshi Nakamoto. Bitcoin utilise la blockchain comme un grand livre de comptes public où sont enregistrées toutes les transactions ayant eu lieu sur le réseau Bitcoin, de manière sécurisée et transparente. La monnaie native du réseau est le bitcoin (BTC).
D'autre part, Ethereum est une plateforme de blockchain open source qui a été lancée en 2015 par Vitalik Buterin. En plus de sa cryptomonnaie native, Ether (ETH), on connait l'Ethereum car elle a introduit le concept de contrats intelligents sur la blockchain. Ce sont des programmes qui s'exécutent automatiquement lorsque certaines conditions sont remplies, éliminant le besoin d'intermédiaires.
Quelle qu'elle soit, la blockchain devra disposer de multiples copies. Il existe des milliers de copies similaires détenues par d'autres utilisateurs de la même cryptomonnaie - comme le Bitcoin - ou plateforme à différents endroits du monde. Ces milliers d'utilisateurs doivent avoir des données/copies similaires.
Chaque utilisateur qui possède une copie, c'est à dire un nœud, doit s'accorder avec les autres utilisateurs pour inclure de nouvelles transactions ou données. C'est nécessaire pour atteindre un certain degré de validité et maintenir l'uniformité des données du livre dans les différentes versions.
La finance décentralisée, ou DeFi, est un terme qui fait référence à l'utilisation de la technologie blockchain pour l'appliquer à la finance. La blockchain permet d'éliminer les intermédiaires financiers tels que les banques et les courtiers. En effet, la DeFi utilise des contrats intelligents sur les blockchains pour créer des protocoles financiers à la fois transparents et ouverts.
Les applications DeFi permettent aux utilisateurs de prêter ou d'emprunter des fonds, de gagner des intérêts sur leurs économies et d'effectuer des transactions avec des taux d'intérêt fixés par des algorithmes plutôt que par des banques. Quelques exemples populaires d'applications DeFi incluent MakerDAO, Compound et Uniswap.
Les contrats intelligents sont des programmes autonomes qui s'exécutent sur la blockchain lorsque certaines conditions prédéfinies sont remplies. Ils ont été popularisés par Ethereum, mais sont maintenant utilisés sur de nombreuses autres blockchains.
Les smart contracts ont une large gamme d'applications, de la création de tokens à l'exécution de transactions complexes sur la blockchain. Ils sont fondamentaux pour de nombreuses applications blockchain, y compris DeFi, les Initial Coin Offerings (ICOs) et les Organisations Autonomes Décentralisées (DAOs).
La technologie blockchain a un énorme potentiel, et son application va bien au-delà des cryptomonnaies. Avec sa capacité à fournir de la transparence, de la sécurité et de la décentralisation, la blockchain est en train de transformer de nombreux secteurs et de changer la façon dont nous interagissons avec le monde numérique.
Les Tokens Non Fongibles (NFT) sont une application unique de la technologie blockchain qui permet la création d'actifs numériques uniques. Contrairement aux cryptomonnaies comme Bitcoin ou Ethereum, qui sont fongibles et peuvent être échangées entre elles, chaque NFT est unique et ne peut être remplacé par un autre. On utilise principalement les NFT dans le monde de l'art numérique. Ils permettent aux artistes de tokeniser leurs œuvres d'art et de les vendre directement aux collectionneurs.
On utilise également la technologie blockchain pour révolutionner le stockage dans le cloud. Des projets comme Arweave, Filecoin et Storj utilisent la blockchain pour créer des réseaux de stockage décentralisés. Au lieu de faire confiance à un seul fournisseur de stockage dans le cloud, les utilisateurs peuvent stocker leurs données sur plusieurs nœuds à travers le monde. Ils augmentent ainsi la sécurité et la résilience aux pannes.
La blockchain peut fournir une solution sécurisée et décentralisée pour la gestion des identités numériques. Des projets comme TrustID, uPort et Civic, utilisent la blockchain pour permettre aux utilisateurs de créer et de gérer leurs propres identités numériques, ce qui peut aider à réduire la fraude et à améliorer la confidentialité de l'utilisateur.
L'Internet des Objets (IoT) fait référence au réseau de dispositifs physiques connectés à Internet qui collectent et partagent des données. La blockchain peut améliorer la sécurité et l'efficacité de ces réseaux en fournissant un registre immuable et transparent des interactions entre les dispositifs. Des projets comme IOTA explorent l'utilisation de la blockchain dans l'IoT.
Enfin, la blockchain a un grand potentiel dans le secteur de la santé, puisqu'elle peut améliorer la sécurité et l'efficacité des dossiers médicaux électroniques. Elle permet également la traçabilité des médicaments dans la chaîne d'approvisionnement et faciliter la recherche médicale. Des projets comme MediLedger et Patientory explorent ces applications.
Il existe de nombreuses autres applications, telles que :
En résumé, la technologie blockchain a une large gamme d'applications qui va bien au-delà des cryptomonnaies. Sa capacité à fournir de la transparence, de la sécurité et de la décentralisation transforme de nombreux secteurs et change la façon dont nous interagissons avec le monde numérique.
Imaginez un monde où la confiance est innée, la transparence est la norme et l'efficacité est la règle, pas l'exception. C'est la promesse que porte la technologie blockchain. Mais, la blockchain est-elle vraiment la clé de l'avenir de l'humanité ? Oui, probablement.
La blockchain, par essence, est un livre comptable numérique décentralisé qui enregistre les transactions de manière sûre et transparente, ce qui implique :
Malgré ses avantages, l'adoption de la blockchain vient avec son nombre de défis.