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Investir comporte des risques. Accès soumis à test d’adéquation. Promotion soumise à T&C
Visiter Freedom24Intelligence artificielle, blockchain ou traitements de pointe technologique en matière de santé, saviez-vous que tout cela dépend d'une série d'éléments qui, loin de se trouver "dans le cloud", se trouvent sous le sol ?
Nous parlons d'une série d'éléments connus sous le nom de terres rares, indispensables pour développer la révolution technologique que nous commençons à vivre. Dans cet article, je vous présenterai donc l'état actuel de ce groupe de matériaux, car il est intéressant, et comment investir dans les terres rares.
Les “terres rares” se réfèrent à un groupe de 17 éléments chimiques qui incluent les 15 types de matériaux lanthanides (lanthane, cérium, praséodyme, néodyme, prométhium, samarium, europium, gadolinium, terbium, dysprosium, holmium, erbium, thulium, ytterbium et lutécium), ainsi que le scandium et l'yttrium.
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Malgré leur nom, et paradoxalement, ces éléments ne sont pas particulièrement “rares” en termes d'abondance dans la croûte terrestre ; cependant, ils sont souvent dispersés et mélangés avec d'autres minéraux, ce qui rend leur extraction difficile et coûteuse.
Ainsi, leur importance réside dans les propriétés physiques et chimiques uniques qu'ils possèdent, telles qu'une haute conductivité magnétique et électronique, ainsi qu'une résistance à la corrosion. Ces caractéristiques en font des composants clés pour la fabrication de produits de haute technologie, tels que :
👉 Pour plus d'informations : Comment investir dans les matières premières ?
Et bien sûr, en raison de leur demande croissante dans les secteurs de la technologie et de l’énergie, les terres rares sont considérées comme un actif précieux et stratégique, générant des opportunités d’investissement intéressantes.
Bien que les terres rares soient réparties dans le monde entier, les extraire et les traitern'est pas un processus simple ni bon marché. Il ne s'agit pas d'implanter une mine où qu'elle se trouve, un point c'est tout. Au contraire, la viabilité économique des projets pose d'importants problèmes, et dans une certaine mesure, les pratiques monopolistiques de la Chine font de leur stockage un véritable supplice pour nombre d'entreprises à la pointe du développement de notre avenir technologique.
Cela nécessite des investissements considérables en infrastructures, en technologies et en main-d'œuvre spécialisée. À cet égard, la Chine a été l'un des premiers pays à comprendre, au milieu des années 1980, la valeur stratégique de ces éléments et, par conséquent, à se concentrer sur le développement de l'ensemble de la chaîne de production et de raffinage.
Le résultat est qu’aujourd’hui, la Chine contrôle environ 60 % de l’extraction des terres rares dans le monde et 90 % de son raffinage, contrôlant ainsi une ressource essentielle aux industries technologiques et énergétiques dans une grande partie de la planète.

Sur le marché mondial est renforcée par les économies d'échelle qu'elle a développées dans ce domaine. En initiant des investissements précoces et constants , elle a réussi à développer une chaîne de valeur extrêmement efficace dans l'exploitation et le raffinage des terres rares, ce qui rend le lancement de tels projets à forte intensité d'investissement ailleurs dans le monde hautement non viable d'un point de vue économique.
Dans ce contexte, alors que nous traversions une période de vertige due aux pics observés (SP500, Nasdaq, Europe, or, Bitcoin, immobilier, etc.), l'environnement géopolitique international est à nouveau en proie à des turbulences.
Mais cette fois, c'est venu de l'Est : la Chine a annoncé l'imposition de contrôles beaucoup plus stricts sur les exportations de terres rares et de technologies associées (comme les aimants), invoquant la « sécurité nationale ».
Or, ces restrictions obligeraient les entreprises étrangères utilisant des composants contenant ces éléments à obtenir des licences et à divulguer leurs technologies de production (ne serait-ce que 0,1 %), ce qui finirait par créer un goulot d'étranglement dans les chaînes d'approvisionnement mondiales, notamment pour les secteurs de la haute technologie, de la défense et des véhicules électriques.
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En réponse, et fidèle à son style maximaliste, Donald Trump a annoncé l'imposition de droits de douane de 100 % sur les importations chinoises (à compter du 1er novembre) en guise de représailles.
Par conséquent, et face à la panique suscitée par une nouvelle guerre commerciale, les indices ont fortement chuté, enregistrant de sévères baisses de 3 % pour le SP500 et de plus de 5 % pour le Nasdaq, qui ne se sont pas encore redressés . Cette fois, la palme est revenue au Bitcoin, qui a tracé son premier chandelier baissier de 20 000 points de son histoire, et ce qui semble être le début d'un retracement à la baisse. Il a déjà brisé avec force sa structure de prix élevée (lignes bleues) ; nous verrons si son support historique (ligne violette, depuis octobre 2023) agit comme un frein.

Pour revenir à la géopolitique, et après avoir affiché un ton un peu plus modéré (quelques heures plus tard), dans lequel il a déclaré que « tout ira bien avec la Chine » et que les États-Unis ne cherchent pas à nuire à leur pays voisin , et encore moins à provoquer une récession pour Pékin, la panique s'est apaisée, même si, comme nous l'avons dit, elle ne s'est pas encore remise du revers susmentionné.
L'avenir technologique... entre les mains de la Chine
En résumé, si l'on ajoute à tout cela le contexte géopolitique actuel, de plus en plus orienté vers la formation de « blocs » économiques (Occident, BRICS, pays arabes), il est plus qu'évident que la dépendance aux terres rares chinoises représente un risque pour de nombreux pays.
Par exemple, les tensions commerciales, notamment les droits de douane imposés par l'administration Trump, pourraient renchérir ces matériaux critiques ou en restreindre l'accès , déstabilisant ainsi des secteurs comme l'électronique, la fabrication de véhicules électriques et l'industrie militaire.
Alors, s’ils sont si essentiels au développement des industries technologiques et militaires, leur production n’est-elle pas en réalité subventionnée par l’Occident ?
D’un côté, les États-Unis ont pratiquement cessé leur production pendant de nombreuses années en raison des coûts environnementaux élevés et de la compétitivité chinoise, et certaines mines ont même été abandonnées.
Cependant, avec le début du second mandat de Trump, ce scénario semble avoir radicalement changé. Nous avons vu comment il a finalement négocié un accord avec le président ukrainien (Volodymyr Zelensky) pour exploiter 50 % des ressources minières ukrainiennes, quelques semaines après cette rencontre tristement célèbre entre les deux dirigeants à la Maison Blanche.
Sans parler des propos controversés de Trump concernant l'achat du Groenland au Royaume du Danemark. Et même si cela peut paraître une idée saugrenue, il s'avère que le Groenland abrite 43 des 50 matériaux que le gouvernement américain considère comme essentiels au développement de son industrie.
De plus, si l'on parle spécifiquement de terres rares, on sait que 2 % des réserves mondiales s'y trouvent, même si des études plus récentes indiquent que sous cette glace rugueuse, ces réserves pourraient être plus importantes, entre 15 % et 25 % environ.

Il est clair qu'il existe un problème de pénurie (sans parler d'un problème géopolitique) dans l'approvisionnement de ce produit. Et bien sûr, là où il y a à la fois demande et pénurie, il y a une opportunité d'investissement. Examinons donc les différentes alternatives d' investissement dans les terres rares .
Il existe plusieurs entreprises dans le monde qui se consacrent à son extraction et à sa transformation, mais en réalité, seules trois grandes entreprises mondiales sont facilement accessibles et liquides. La première est chinoise (China Northern), la deuxième américaine (MP) et la troisième australienne (Lynas).
| China Northern Rare Earth Group | 600111.SH | +150% | CNE000000T18 | ||||
| MP Materials | MP | +200% | US5533681012 | ||||
| Lynas Corp | LYC.AX | +400% | AU000000LYC6 | ||||
| Arafura Rare Earths | ARU.AX | +200% | AU000000ARU5 | ||||
| Pensana plc | PRE.L | +500% | GB00BKM0ZJ18 | ||||
| Northern Minerals | NTU.AX | +100% | AU000000NTU4 | ||||
| Neo Performance Materials | NEO.T | +165% | CA64046G1063 |
| Entreprise | Ticker / Marché | YTD | ISIN |
|---|---|---|---|
| China Northern Rare Earth Group | 600111.SH | +150% | CNE000000T18 |
| MP Materials | MP | +200% | US5533681012 |
| Lynas Corp | LYC.AX | +400% | AU000000LYC6 |
| Arafura Rare Earths | ARU.AX | +200% | AU000000ARU5 |
| Pensana plc | PRE.L | +500% | GB00BKM0ZJ18 |
| Northern Minerals | NTU.AX | +100% | AU000000NTU4 |
| Neo Performance Materials | NEO.T | +165% | CA64046G1063 |
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Cependant, si vous recherchez une exposition à un créneau aussi particulier que celui des terres rares, plutôt que de faire du stock picking avec des entreprises, une idée beaucoup plus intéressante pourrait être d'investir dans un ETF qui réplique la performance du secteur.
C'est pourquoi je présente, comme une alternative bien plus intéressante, le VanEck Rare Earth and Strategic Metals UCITS ETF (VVMX) avec ISIN IE0002PG6CA6, le seul fonds négocié en bourse UCITS qui réplique l' indice MVIS Global Rare Earth/Strategic Metals , un indice composé des entreprises les plus importantes et les plus liquides du secteur des terres rares et des métaux stratégiques, dont elles tirent plus de 50 % de leur chiffre d'affaires.
| 🏷️ Nom du fonds | Vaneck Rare Earth and Strategic Metals UCITS ETF A (IE0002PG6CA6) | ||
| 📈 Rentabilité sur 3 ans | -22% | ||
| 💰 Distribution (dividende) | Non, c'est de l’accumulation | ||
| 💸 TER | 0,59% | ||
| 📊 Volatilité (1 an) | +29% | ||
| 💼 Courtier recommandé | Achetez chez Freedom24 *Tout investissement comporte un risque de perte en capital. |
| Caractéristique | Détail |
|---|---|
| 🏷️ Nom du fonds | Vaneck Rare Earth and Strategic Metals UCITS ETF A (IE0002PG6CA6) |
| 📈 Rentabilité sur 3 ans | -22% |
| 💰 Distribution (dividende) | Non, c'est de l’accumulation |
| 💸 TER | 0,59% |
| 📊 Volatilité (1 an) | +29% |
| 💼 Courtier recommandé | Achetez chez Freedom24 *Tout investissement comporte un risque de perte en capital. |

Cet ETF comprend ainsi 21 valeurs clés du secteur des métaux rares et stratégiques, dont les 10 plus grandes positions représentent +65 % du total, avec plusieurs des sociétés mentionnées (telles que China Northern Rare Earth, MP Materials, Lynas, Pilbara Minerals, etc.).
Par pays, la Chine détient évidemment le plus grand poids (+33 %), suivie des États-Unis, de l'Australie et d'autres marchés émergents.
En termes de rentabilité, elle a affiché un comportement clairement baissier à long terme (-22 % en 3 ans). Cependant, compte tenu de la controverse qui a entouré les terres rares au cours de l'année écoulée, son appréciation de plus de 50 % en seulement 5 mois est plus que considérable , brisant la structure baissière (lignes rouges) et, avec une augmentation de volume plus que disproportionnée (cercle orange), dessinant à nouveau une structure fortement haussière.

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Ainsi, que ce soit par le biais d'actions ou d'ETF, nous recommandons le courtier Freedom24 , car nombre de ces titres sont relativement exclusifs . Voici pourquoi :
Tout investissement comporte un risque de perte
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En définitive, les terres rares sont l'un de ces éléments essentiels pour notre avenir technologique le plus immédiat. Il semble difficile d'imaginer une révolution en matière d'intelligence artificielle, ou une amélioration de nos systèmes de défense, sans un accès relativement abondant à ces matériaux, dont la production est maintenant paradoxalement contrôlée par la Chine, l'ennemi numéro 1 des États-Unis.
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Investir dans des produits financiers implique un certain niveau de risque.
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